Du harsh noise le plus pur aux aspects plus modulés de la musique électronique en passant par des projets boulimiques, conceptuels, et par l'amour des inuits... Fred Nipi, passionné, recherche le bruit par le sommet et la narration par le bruit. Fred Nipi
Un nom "Marsa Fouty" en forme de manifeste : il s'agit d'entrecroiser les musiques, comme on entrecroise les noms. Nous sommes ballottés d'un univers électronique au lyrisme de certains chants. De cris, de mélopées quasi orientales à des pulsations répétitives très sombres. Les frontières entre lutherie classique et complexité électronique sont mouvantes, instables, confuses. Marsa Fouty
Brussel expérimente des paysages sonores crépusculaires où bruits de guitares et souffles d’amplis croisent orgue disséqué et trompette asthmatique. Dans les étendues arides de leur dark-noise-blues, on peut percevoir les résonances fantomatiques de Trevor Henderson, Ennio Moriccone ou encore Harry Crews. Brussel
Duo de cordes : la voix de Catherine Jauniaux explore l’espace et ses possibles, matières, cris, mélodies, objets, tandis que la guitare de Jean-Sébastien Mariage sculpte le son, le rend palpable, presque solide. Chaque concert se construit par son contexte, le lieu, la salle, la qualité d’écoute du public… A chaque fois différent, ils ne savent pas eux-mêmes vers quelles contrées ils vont s’aventurer, ne gardant en ligne de mire qu’une seule chose : l’élan du son. Jauniaux-Mariage
Jean Louis est un insurgé, porte parole d’une musique puissante et désinhibée, qui trace depuis quelques années son chemin dans des territoires insolites. C’est un convoi blindé qui déboule et envoie ses flèches, fluides et insolentes. Il plonge avec le public dans une transe tour à tour orageuse et aphrodisiaque, mécanique et lumineuse. Ça fait des ravages, un vrai bain de son. Jean-Louis - COAX